Un escargot sous un chiffon 

céramiques, dessins, prints

Une exposition collective présentée par la galerie TONKA à l’espace culturel Floréal Belleville, 

43 rue des Couronnes à Paris

Du 21 au 24 avril 2022

Avec les artistes :

Ambartsum Kabanyan, Anatole Tièche, Anna Dial, Daria Galeeva, Daria Krotova, Dmitry Bulnygin, Ekaterina Kameneva, Juliette Vivien, Karla Tobón Pumarada, Lentov, Lota Lota, Masha Egorova, Marusia Nizovtsova, Nadia Likhogrud, Paulina Siniatkina, Shuling Liu, Sveta Isaeva, Zina Isupova

La galerie éphémère TONKA réunit les œuvres céramiques, sculptures et pièces uniques d’une vingtaine de céramistes et d’artistes plasticiens. Sous le drôle de titre « Un escargot sous un chiffon » l’exposition - à la manière de cet hôte-surprise ; dévoile aussi collages, esquisses, dessins et prints.

Qu’est ce qui unit les artistes au Floréal Belleville ? La céramique, au commencement, mais aussi leur parti pris d’une surprise dans le médium, qui fait monter les objets du quotidien en couleurs, les déguise ou les réinvente. Leurs approches artistiques, toutes très différentes, s’affirment dans une recherche du singulier et une attention portée aux choses qui les entourent. Pour voir l’extraordinaire dans l’ordinaire, les artistes emploient le trompe-l'œil, mais aussi le changement d’échelle, où l’objet devient miniature. 

Peut-être pour cette raison, l’exposition évoque dans sa scénographie l’univers des contes et de l’enfance : les proportions sont déformées ou passent du très grand au très petit, alors que la distinction entre réel et fiction, entre vrai et faux s’estompe dans la simplicité des formes et du jeu.

Les artistes avec la galerie TONKA donneront une partie de la vente des œuvres à l’Atelier des artistes en exil, pour soutenir les artistes ukrainiens et russes dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine.

Louise Morin, Marina Antsiperova, Natalia Kudryavtseva



Natures apprivoisées. 9.10.2021 – 21.10.2021. 78 rue de Turenne, Paris

La Galerie éphémère Tonka présente le couple d’artistes émergents russo-géorgien Pasternak-Totibadze. Alexandra est l’arrière-petite-fille de l’écrivain Boris Pasternak et vient d’une famillede poètes, architectes et musiciens. Anton est le fils et petit-fils d’une lignée de peintresréalistes géorgiens reconnus. 

Tous deux ont hérité d’une formation académique en peinture, mais sont portés davantage par l’idée de beauté et de liberté, que par une école ou une vision univoque de l’art. ​Ce qui rassemble les pratiques de ces deux jeunes peintres trentenaires, c’est sûrement un état d’esprit, une attitude de défiance face aux hiérarchies artistiques. 

À l’encontre de toute narration, les natures mortes d’Anton Totibadze sont des mises en scènes empreintes de nihilisme et de dérision. Sur fond de bord de mer se déclinent : une mouette et sa pitance, des oranges en apesanteur ou la réverbération d’un verre de bière à côté d’une assiette vide. 

Chez Alexandra Pasternak, les objets sont également placés avec soin, pourtant il s’agit bien de paysages peints d’après nature. Ses perspectives aux ciels toujours clairs, illustrant des chaînes de montagneset vallées verdoyantes parsemées de rares habitations de styles cubistes, évoquent des natures « apprivoisées ». Comme chez son acolyte, ces fragments de mondes ordonnés renvoientà un univers ludique, un imaginaire à l’écart de toute préoccupation intellectuelle. 

Pour leur exposition à Paris, le couple d’artistes retrace leurs impressions de la Géorgie qu’ils ont sillonnée tout l’été d’est en ouest, passant des régions orientales les plus arides aux terres occidentales et vignobles bordant la mer Noire. Les vues capturées de la route défilent surla ligne d’horizon dans des cadrages panoramiques, la nature peinte par Alexandra Pasternaket Anton Totibadze y est magnifiée: simple, belle et clairement découpée. 

Alexandra Pasternak et Anton Totibadze travaillent entre Moscou et Tbilissi, il s’agit de leur première exposition à Paris.